Opération de mise en valeur

À la demande de Karl Regardin, Directeur du Parc Animalier du Quinquis, le pays des Portes de Cornouailles (association de 25 communes, pays touristique de Bretagne) a réalisé une étude sur une stèle de l'âge du fer et sur une motte castrale se trouvant dans le parc.

Conduite par Eric Dilasser, Chargé de mission, cette analyse a permis de diagnostiquer le patrimoine présent et de prendre les mesures nécessaires à la préservation d'un site médiéval très sensible.

Dans un site historique chargé de mémoire

Découvrez le patrimoine archéologique de Bretagne, au travers de la stèle de l'âge de fer (350 à 50 av. J.C.) et de la motte féodale du Quinquis. Depuis l'époque médiévale, le site du Kenkiz(*) à été conservé dans sa globalité. Vous emprunterez des sentiers et des voies utilisés depuis des siècles.

(*) Kenkiz a signifié « château fortifié, maison forte » puis « villa, résidence secondaire ».

Motte féodaleL'origine des mottes féodales remonte à la période des troubles qui précéda l'an mil : insécurité, famines, guerres, querelles armées entre seigneurs. C'est ce climat d'insécurité qui inspire un nouveau type de fortifications plus sûr et plus efficace : la motte castrale (qui vient du latin "castrum" ou château).

Le procédé de sa construction est simple : il suffit de creuser un fossé circulaire et d'en ramener le remblais vers l'intérieur afin de former un tertre de terre et de pierres.

Au sommet de ce tertre, on aménage une plate-forme entourée d'une solide palissade de bois. Sur cette plate-forme est érigé le donjon, tour de bois de plus de six mètres de hauteur ; c'est l'élément central de la motte.

Au XIe siècle, la plupart des mottes sont faites en terre et en bois. Le XIIe siècle plus prospère augmente les revenus de la noblesse.

Cette croissance de richesses va permettre à certains des améliorations techniques coûteuses telles que le remplacement du bois par la pierre pour les remparts et le donjon. Mais ce ne fut vraisemblablement pas le cas au Quinquis.