CIRÉ et les tikis marquisiens

Il sculpte des tikis marquisiens

Quand il s'occupe de surf, il est connu sous le nom d'Éric Tichy. Quand il sculpte, il préfère qu'on l'appelle Ciré, son nom d'artiste. Il donne une nouvelle vie à quelques sapins douglas du Parc et les transforme en symboles de bienvenue.

« Ciré, c'est Éric à l'envers », sourit l'artiste qui, entre deux averses ce week-end, commence à sculpter des troncs dans le Parc Animalier de Clohars-Carnoët.

« Il y a une série d'arbres morts. Avec Karl, on s'est posé la question : pourquoi ne pas faire une animation sculpture autour d'eux ? C'était drôle et voilà ! » Karl Regardin, le propriétaire du Parc, organise chaque été une animation particulière. La question posée a vite trouvé sa réponse. Ciré a installé ses outils et son échelle dès le 16 juillet pour quelques jours. Ce sera fonction de la météo.

Son premier tronc d'arbre, il le sculpte sur place, perché à plusieurs mètres au-dessus de la terre. « Ce n'est pas vraiment facile. En fait, sur une échelle, on n'a pas de recul, explique l'artiste. Et c'est un arbre, il faut quand même taper assez fort. Le bois est resté tendre, mais il est mangé par les bêtes. »

Luz InoccencioLuz Inoccencio, d'origine espagnole, est arrivé de Quimperlé avec un ensemble de toiles qui définit son parcours.

À son arrivée en France, il y a 20 ans, elle était très attirée, voir « obsédée » par les portraits. Sans aucune formation, elle s'y consacre et le résultat est étonnant. Ses portraits, qui respectent la méthode classique (celle qui est enseignée dans son pays), fascinent tellement ses personnages sont réels.

Elle s'inscrit en 2000 aux Beaux-arts de Rennes puis de Lorient, ce qui va lui permettre de « se détendre, de passer à l'art moins académique et plus contemporain ». Ses toiles reprennent alors des sujets de société : la vie dans les grands ensembles urbains, la place de l'homme et de la nature.

Exposition : mai-juin 2013
Source : Le Télégramme